Comment bien choisir sa TV gaming ?

Comment bien choisir sa TV gaming ?

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Avec l’apparition des consoles de jeux nouvelle génération PlayStation 5 et Xbox Series X & Series S, de nouvelles fonctionnalités sont apparues au sein des téléviseurs ces deux dernières années afin de maximiser le confort de jeu.

Au-delà de la définition 4K ou 8K ou des technologies d’écrans LED, QLED et OLED, il est aujourd’hui très important de porter attention à certaines spécificités. Voici quelques points importants à vérifier avant de considérer l’achat d’un TV qui sera notamment utilisé pour vos jeux vidéo, que ce soit sur consoles ou PC.

Input lag : le nerf de la guerre

L'input lag ou temps de retard à l'affichage est très certainement un des critères parmi les plus importants lors du choix de son téléviseur. Néanmoins et il faut bien le reconnaître, des efforts considérables ont été réalisés ces dernières années par les fabricants, l'immense majorité des écrans atteignent désormais un input lag moyen inférieur à 35ms, soit moins de 3 images de retard par seconde.

Les meilleurs téléviseurs disponibles aujourd'hui parviennent à atteindre les 15ms en 4K/60 Hz, voire 10ms pour certains. C'est notamment le cas par exemple des TV OLED LG, des TV QLED Samsung et des TV Sony. Cela reste donc

Le choix d’un téléviseur avec HDMI 2.1 est primordial 

Attendue depuis de longues années, la connectique HDMI 2.1 devient progressivement la nouvelle norme au sein de la plupart des modèles aujourd’hui commercialisés. En plus de la prise en charge des définitions Ultra HD 8K jusqu’à 60 Hz sur les téléviseurs, l’augmentation de la bande passant jusqu’à 48 Gbps présente divers avantages.

À commencer par la gestion des images en définition UHD 4K jusqu’à 120 Hz. Le principal attrait provient donc de la possibilité, sur les jeux compatibles, d’atteindre une plus grande fluidité en dépassant la limite des 60 images par seconde. Une possibilité jusque-là longtemps uniquement réservée aux écrans PC avec la connectique Displayport. Il est évidemment impératif que la dalle du téléviseur soit capable d’atteindre une fréquence de rafraîchissement de 100/120 Hz.

La norme HDMI 2.1 apporte également d’autres fonctionnalités liées à l’univers du jeu. À l’instar du ALLM (Auto Low Latency Mode), un acronyme un peu barbare signifiant simplement que dès qu’un signal en provenance d’une console est détecté, le téléviseur bascule automatiquement sur la bonne entrée et dans le mode d’image Jeu, et désactive la plupart des fonctionnalités liées au traitement d’image. Terminé l’époque où il fallait changer de source d’entrée HDMI, puis passer manuellement dans les menus pour activer puis désactiver le mode Jeu.

Le taux de rafraîchissement variable ou VRR

En plus du passage aux nouvelles générations de dalles 100/120 Hz, la technologie VRR via HDMI symbolise une avancée attendue depuis là aussi très longtemps.

Effectivement, cette technologie vient remplacer la V-Sync qui a le rôle d'empêcher le GPU de produire plus d’images que le moniteur ne peut en gérer ou à l'inverse, force à atteindre le taux de rafraichissement du moniteur. Par exemple, si le taux de rafraîchissement du moniteur est de 60 Hz, la V-Sync définira un maximum de 60 im/s. Cependant, ce n’était pas une solution complète, car il n’y avait aucune option pour synchroniser le nombre d'images par seconde et le taux de rafraîchissement selon la puissance du GPU, ce qui laissait apparaitre des déchirures d'images. 

Pour parer cela, la technologie VRR va tout simplement adapter la fréquence de l'écran en fonction des fluctuations du nombre d'images par seconde pour conserver une parfaite fluidité de jeu. Cette fonctionnalité est présente, depuis son lancement, sur les Xbox Series X et Series S, et vient tout juste d'arriver sur la Playstation 5.

Le G-Sync de Nvidia et le Freesync d'AMD, ça sert à quoi au juste ?

Nvidia a poursuivi l’idée de V-Sync en termes de limitation du nombre d'images par seconde, mais l’a également développé.

La firme au caméléon a donc lancé un module moniteur (et maintenant téléviseur) qui est indissociable de la certification G-Sync. Cela est nécessaire car le module communique directement avec la carte graphique Nvidia à l'aide d'une puce, en indiquant tout d'abord le nombre maximal d'images par seconde que peut gérer l'écran, puis d'ajuster le taux de rafraîchissement de façon instantanée pour les faire correspondre.

Le FreeSync quant à lui reprend le même concept que le G-Sync. Toutefois, la solution AMD est un peu plus souple puisqu'elle est aujourd'hui aussi bien utilisée par les joueurs PC qui possèdent une carte graphique AMD Radeon, que par les joueurs consoles avec le support FreeSync inauguré sur les consoles Xbox Series. C'est d'ailleurs pour cette raison que la technologie est maintenant implantée chez de plus en plus de fabricants, à l'instar de LG, Samsung et TCL.

Est-ce qu'il y a une différence notable avec la technologie VRR intégrée à la norme HDMI 2.1 ? Dans l'absolu pas vraiment. C'est d'ailleurs pour cette raison que Nvidia et AMD supportent également le standard VRR. D'autant plus que le Variable Refresh Rate est aussi capable de supporter la fonction LFC (Low Framerate Compensation), qui permet de conserver un affichage toujours fluide, même si le nombre d'image par seconde atteint une valeur inférieure au minimum supporté par le téléviseur.

Et le support eARC ?

Le canal de retour nouvelle génération présente surtout un intérêt si vous utilisez également votre console PS5 ou Xbox Series comme lecteur UHD Blu-ray. Puisque l'eARC permet à l'amplificateur de récupérer directement un flux audio Dolby Atmos ou DTS:X provenant d'un téléviseur compatible. Quelques jeux sont aussi compatibles Dolby Atmos, mais uniquement pour l'heure sur Xbox Series et PC, en attendant la PS5.

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